Aujourd'hui, notre instinct ainsi que nos pas nous ont conduit à Strasbourg, capitale de l'Alsace et de l'Europe. À l'ouest, et plus précisément dans le quartier de Cronenbourg, pour aller découvrir une table dont on a souvent entendu parlé, toujours en des termes plus qu'élogieux, le restaurant Le Colbert.

Alors, il est vrai qu’on est pas vraiment dans le quartier le plus tendance, ni le plus bling bling de Strasbourg, mais c'est à coup sûr, un des plus historiquement célèbre, notamment grâce à sa légendaire brasserie .

En passant la porte d'entrée du Colbert, fièrement ornée des récompenses décernées au restaurant ainsi qu'à son jeune Chef Romain CREUTZMEYER (Gault et Millau, Bib gourmand....), on pénètre directement dans la grande salle et, tout de suite, on est séduit par le décor, sobre et chic, légèrement rétro, qui donne immédiatement l'impression d’un sympathique bistrot moderne. Un sentiment de sérénité nous traverse le corps avant même d'être assis.

Une fois attablé, même sensation très agréable, une jolie table, de la belle vaisselle et un service très souriant, ça nous semble déjà évident, mais on sait, à cet instant, qu’on va passer un bon moment .

La carte est composée de quelques entrées, plats et desserts, qui peuvent, si on le souhaite, composer un menu en 3 ou 4 plats. Une fois nos choix effectués, direct, on attaque, et pour être honnête, on se jette sur les amuses bouches, parce qu'on a littéralement une faim d'ogre !!!!

Tarte flambée revisitée d'une façon plus qu'originale et un sympathique kougelopf au chorizo qui nous ouvrent encore plus l’appétit. Ce menu démarre fort, très fort, avec un foie gras de canard français associé à de l’olive, oui oui, une tapenade d’olive, ça nous cloue le bec....de canard . Franchement très surprenant et audacieux mais qu’est-ce que c’est bon .

La deuxième entrée, une autre claque, une vraie !!! Un duo de langoustine cru et cuite avec une mayonnaise allégée aux herbes. Pour ce qui est de la suite, une superbe daurade au lait de coco, et un magret de canard agrémenté d'une déclinaison de butternut qui viennent terminer la partie salé. Respect pour la cuisson de magret, juste exceptionnelle .

Pour la partie sucrée, on a goûté le croustillant de chocolat, et une déclinaison autour de la figue, visuellement beau, mais peut-être gustativement un ton en-dessous, on a moins été emballés, après, ça reste franchement tout à fait correct.

Côté qualité/prix, on est pas mal, c’est pas un resto qu’on peux se payer toute les semaines mais au vue de la prestation et de la cuisine plutôt fine proposée, ça reste très honnête. Des plats colorés, riches en authenticité et en saveurs.

On gardera un très bon souvenir de ce restaurant et on hésitera pas à y retourner, pour découvrir un autre menu le temps d’un déjeuner